Refuge du Planté - Gîte d'étape pour pèlerins à Auriébat

Ici à Auriébat, un pittoresque gîte d'étape, où pèlerins, baladeurs et randonneurs y trouveront un lieu pour se poser et dormir paisiblement ainsi qu'un certain dépaysement, est tenu par la dynamique Anne-Marie et son fils Damien.
Situé dans les Hautes-Pyrénées, c'est à Auriébat que vous pourrez découvrir le refuge du Planté en bordure du GR 653 ; chemin menant à Saint-Jacques de Compostelle.

Auriébat - Hautes-Pyrénées

Un hébergement sur le chemin de St-jacques de Compostelle

Ici, pas de chichis, on vous prend tel quel et sans réservation de préférence car Anne-Marie a été un peu échaudée par les gens qui réservent, ne viennent pas et ne préviennent pas.
Alors, chez elle, on arrive à l’improviste, au hasard de sa route ou par préméditation car son gîte fait partie de l’association des Amis de Saint-Jacques de Compostelle et se positionne comme première étape dans les Hautes-Pyrénées pour les marcheurs qui arrivent du Gers.

Une femme énergique pour gérer le gîte

Anne-Marie est une drôle de petite bonne femme, haute comme trois pommes mais avec une énergie débordante et il le faut pour mener à bien ses soins à domicile aux personnes âgées et s’occuper de l’accueil des pèlerins tout le long de l’année.
Son fils Damien, la seconde dans cette activité en assurant la préparation des repas.

Un hébergement en autonomie ou en demi pension

Pour ceux qui désirent eux-mêmes préparer leur pitance, le gîte d’étape propose une cuisine d’été abritée et ouverte de jour comme de nuit et même les jours ou les propriétaires sont absents : vous y trouverez de quoi vous faire à manger avec des légumes et des fruits de saison, vous servir le café ou le thé et petit-déjeuner si vous le désirez, pour la modique somme de 13 euros par nuitée, repas compris et avec la possibilité de laver votre linge.
Nous proposons un accueil pèlerin à la bonne franquette mais "il faut avoir l’esprit à çà !" nous a confié notre hôtesse dont la mère et la grand-mère faisaient déjà cette sorte d’accueil dans leur grande maison familiale gersoise où Anne-Marie a grandit.

Des prestations en prix libres

Elle nous confie : "Ici, c’est comme à la maison, il y a toujours des légumes de saison et le minimum vital pour se faire la tambouille : confiture, beurre, pain, fromage… (qui proviennent souvent des petits producteurs locaux) lorsque je ne suis pas là et on laisse ce que l’on veut ou ce que l’on peut dans la tirelire".

Un lieu d'accueil vraiment chaleureux

Anne-Marie est toujours par monts et par vaux et même si son gîte d’étape n’est pas luxueux il est vraiment chaleureux et fonctionnel. "Je m’efforce du mieux possible, nous a-t-elle dit, de le rendre agréable même si parfois le rangement laisse à désirer".
Ne changez rien Anne-Marie car c’est la simplicité du lieu, la belle petite terrasse derrière la maison donnant sur la plaine et votre présence qui en font tout son charme !
PS : Anne-Marie aimerait recevoir bien plus souvent des cavaliers et surtout, par-dessus tout, des marcheurs avec des ânes.

Qui aurait pu croire que Le Guide du Flâneur, lors de sa création en 2010, serait encore d’actualité aujourd'hui.

Nous pensions que, nous tous, habitants de la planète, connaissant la situation décrite par les multiples rapports du GIEC, nous allions forcément revoir notre façon de découvrir le monde.

Nous savions pertinemment que découvrir la France en pratiquant un tourisme alternatif et solidaire intéresserait peu.
Pensez donc, un tourisme où l’on part près de chez soi, à pieds, pour rencontrer le paysan du coin ! Alors que des vacances réussies c’est traverser la planète pour plonger dans les eaux bleues d'une piscine.
Mais l’idée était de proposer un contrepoint, une proposition touristique qui nous amène à nous questionner sur notre façon d’habiter le monde.

Aujourd’hui, 1,8 milliard de touristes sillonnent la planète. Chaque jour 150 milles avions décollent dans le monde. On construit des bateaux de croisières emportant à leur bord 10,000 personnes. Les grands sites touristiques agonisent.

Et tout ça pourquoi, pour qui ?

En 2019, les 170 milliards d’Euros générés par le tourisme en France ont profité aux Compagnies aériennes, groupes hôteliers, voyagistes ou industrie agro-alimentaire.

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