Un métier où il faut tenir
Car, le gros souci de Jean-Michel reste les pannes du matériel agricole qu’il a choisit d’acheter d’occasion ou de bricoler pour ne pas s’endetter à vie et faire la joie des banquiers et du Crédit agricole.
« Il faut en vouloir et il faut tenir dans cette profession où les journées de travail ne sont jamais assez longues ; il faut tout savoir faire : de la mécanique, des soins vétérinaires, de la paperasserie à n’en plus finir, rien ne nous est épargné et tout semble fait pour nous faire plier, nous, les petits producteurs. Bien sûr que les subventions on préfèrerait s’en passer mais elles nous aident à payer les frais courants et à tenir le coup, mais jusqu’à quand… Heureusement mon fromage est apprécié et se vend bien ».