Pourquoi le tourisme alternatif est une solution aux problèmes sociaux et d'environnements ?

Michel Aznar Par Le 03/02/2022

Dans Tourisme

Le tourisme n'échappe pas aux changements que nous devons opérer pour diminuer notre impact sur notre environnement et la nature.
Une des solutions est le tourisme alternatif proposé par le Guide du Flâneur.
Il n’est pas question de ne plus voyager mais plutôt d’organiser nos séjours touristiques autrement, de nous inscrire dans un tourisme durable qui n’enlève rien au plaisir que procurent le dépaysement et l’exotisme.

Le tourisme alternatif face à la puissance économique et l'impact environnemental du tourisme de masse

Tourisme de masse : l'environnement et la nature en danger

Si le tourisme alternatif s'impose aujourd'hui c'est parce que le nombre de touristes parcourant le monde est passé de 25 millions en 1950 à 1,46 milliards en 2019 et les prévisions font frémir : on prévoit 1,8 milliards de touristes pour 2030.
Mais ces chiffres ne sont rien si nous ne mettons pas en face les aéroports à construire et le trafic aérien généré, les autoroutes et le parc automobile, les bateaux croisières et leur impact environnemental, les hôtels et aménagements de sites touristiques participant à l’artificialisation des sols, les concentrations de populations dévastant sites et écosystèmes.

La marche comme alternative au transports impactant notre environnement

Dans notre tourisme alternatif, nous préconisons un moyen de locomotion ancestral, il s’agit de la marche, la randonnée pédestre comme nous l’appelons lorsque nous souhaitons l’associer à une activité de loisir.
La marche est l’unique moyen de transport irréprochable d’un point de vue écologique, elle a juste l’inconvénient d’être d’un rapport économique faible.
Mais va-t-on arrivé à nous débarrasser de cette notion économique face à l’urgence climatique ?

Tourisme alternatif - La marche pour remplacer l'avion dans les transports

Alors évidemment face au 59% des 1,46 milliards de touristes à travers le monde qui ont utilisé l'avion comme moyen de transport, la marche pèse bien peu.
Le transport aérien est principalement utilisé pour nos voyages loisirs, loin devant la voiture, le bateau et très loin devant le train.
L’avion représente 11 % des émissions de CO2 des transports sur la planète. Mais voilà qu’une équipe de chercheur Suisse vient, en plus, de mettre en avant le réchauffement climatique généré par les traînées de condensation que ces monstres volants laissent comme des griffures sur le ciel.

Bien évidemment, dans le tourisme alternatif que nous suggérons, la marche n’est pas un moyen de transport exclusif, le train et les divers transports en commun font parti des outils permettant nos déplacement, sans oublier le vélo qui n’a pas pu s’empêcher de s’électrifier...

A qui profitent les retombées économiques du tourisme ?

Dans le tourisme alternatif que nous proposons au Guide du Flâneur, les retombées économiques du tourisme profitent au acteurs locaux de nos territoires.
Ils sont, producteurs locaux proposant une agriculture nourricière en lien avec notre environnement, artisans perpétuant un savoir-faire, commerçants indépendants ambassadeur de leur terroir, associations impulsant des initiatives profitant à tous, mais également, structures d’accueil offrant des hébergements personnalisés, sans oublier les établissement de restauration proposant une cuisine conforme à une éthique définie par notre charte qualitative et engagée.
Au Guide du Flâneur, nous sommes loin de l’industrie du tourisme dont les retombées économiques profitent seulement à quelques-uns.

Tourisme alternatif - Les retombées économiques du tourisme

En 2019, ce sont 170 milliards d’Euros qui ont été générés par le tourisme en France. Mais à qui profite cette manne financière et économique ?
Principalement à des entreprises cotées en bourse : Compagnies aériennes, groupes hôteliers, voyagistes et tour opérateurs mondialisés, industrie agro-alimentaire, etc...

Participons à la pratique d'un tourisme dont les retombées économiques profitent largement au plus grand nombre.

Le tourisme alternatif contre l’artificialisation des sols

Le tourisme alternatif que nous préconisons ne génère absolument pas l’artificialisation des sols. Ce tourisme nécessite la présence de chemins, dont l’existence est souvent ancienne et de voies de chemins de fer qui sont existantes également.
Les hébergements sont des petites structures dont la taille et l’emplacement ne génèrent jamais de nuisances d'un point de vue environnemental.

Mais pour organiser le mouvement incessant des milliards de touristes qui sillonnent la planète les infrastructures doivent s’agrandir et se multiplier sans cesse.
Aéroports aptes à accueillir toujours plus de passagers et équipés pour l’atterrissage d’avions toujours plus énormes.
Des aéroports à l’image de celui de Notre-Dame-des-Landes qui, fort heureusement n’a pas vu le jour.
Mais combien sont-ils à fleurir partout dans le monde ?
900 hectares de terres agricoles dont une grande partie de zones humides tellement riches en biodiversité auraient été nécessaire pour établir l'aéroport du grand-ouest.

Sans oublier les mégas hôtels construits partout dans le monde pour accueillir toujours plus de clients afin d'augmenter encore la rentabilité : la fameuse course au profits.

Histoire du développement du tourisme

Au tout début du tourisme il y a un certain Thomas Cook

C’est en 1841 que Thomas Cook organise le premier voyage organisé et c'était en Angleterre. Cette date est donnée pour être le point de départ du tourisme.
Il créa les premiers circuits touristiques en Europe. Mais Thomas Cook est foisonnant d’idées et d’innovations. Il lancera la première agence de voyage, la première croisière et ça se passe sur le Nil, puis les chèques-voyages.
A cette époque le tourisme s’adressait à une toute petite clientèle fortunée et aristocratique, mais ce n’était que le début, nous savons que les choses allaient changer.

On peut imaginer l’état de jubilation permanent dans lequel doit se trouver notre cher Thomas Cook en voyant ce qu'est devenu le tourisme d’aujourd’hui, si toutefois il peut voir tout ça de là-haut.

Les congés payés

C'est dans la manne financière que représente toutes ces personnes qui vont accéder aux congés payés que va naître le tourisme de masse tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Puis en 1936, quelques uns qui ne travaillaient pas moins de 60 heures par semaine et six jours sur sept, ont la bonne idée de descendre dans la rue pour réclamer des congés payés et ils les obtiennent.
Dans un premier temps l’aspiration à faire du tourisme n’est pas là. La majorité mettent leurs quinze jours de congés à profit pour aller souvent à la pêche concernant les amateurs de poissons, à jouer davantage aux cartes pour les passionnés de jeu et surtout pour prendre un repos bien mérité.

Le début du tourisme avec l'Orient Express

La nationale 7

Mais sitôt la seconde guerre mondiale terminée, on s’active, d’abord, à bétonner le littoral méditerranéen puis à expliquer à tous ces vacanciers en herbe qu’il est impératif de reprendre le travail bronzé et voilà que l’on dévale massivement la nationale 7 en direction des plages et du soleil.

Les Clubs Med

Très vite la proposition touristique se dirige vers une offre toujours plus exotique avec l’apparition des clubs Med et autres hôtels situés à l’autre bout de la planète où l’on se prélasse au bord de la piscine pendant des séjours à la semaine. La course aux prix bas des séjours et le trafic aérien qui s’intensifie de manière exponentielle avec l’arrivée de ce que l’on appelle communément : les vols « low cost » génère le tourisme industriel.

Les croisières

C’est dans les années 2000 que le tourisme de masse a atteint son apogée avec les croisières : des énormes bateaux pouvant accueillir cinq ou six milles personnes se déversant dans les ports de Méditerranée et d’ailleurs dans le monde. Une aberration environnementale symbolisée par le Costa Concordia venu s’échouer sur les côtes italiennes.

Le tourisme de masse

L'emballement du tourisme

La visite des capitales européennes à faire au pas de charge, les tours du monde en 15 jours, les Venise et autres temples d’Angkor asphyxiés et nous tous accablés par la pollution générés par une activité qui s’emballe nous ont conduit à réaliser Le Guide du Flâneur.

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