Mon maître prend vapeur
Mon maître étant arrivé à hauteur de Julot, m’adjoignit d’un ton pas très poli de repasser à l’arrière du camion et d’aller poser mon derrière sur ma litière, mais voyant que je n’avais pas l’air d’avoir compris, il voulut ouvrir la portière pour m’en persuader davantage.
Mais là, à sa grande stupeur, il se rendit compte que j’avais verrouillé les portières de l’intérieur par un coup de patte malvenu et non prémédité : le problème, c’était que les clés étaient restées sur le volant !
Heureusement, la vitre était restée entrouverte pour me laisser de l’air, ce qui m’a sauvé la mise… Au bout d’un bon moment, mon maître a pu finalement réussir à ouvrir la porte récalcitrante en glissant un fil de fer entre la vitre et la portière pour accrocher le poussoir, mais ce ne fut pas une mince affaire.
Comme vous pouvez l’imaginer, il y avait de la tension dans l’air, je ne me sentais pas fière de moi et de mon enchaînement de bêtises et j’ai tenté de me faire oublier en me faufilant dans mon antre, sous la table, ni vue, ni connue.
PS : Mes maîtres ont tenu à ce que je précise que ces faits sont bien réels et non sortis de mon imagination débordante… Je trouve qu’ils abusent parfois !