Ce chemin, ce canal, que je suivrais jusqu’à Castelnaudary, a un charme particulier.
Il offre ici, dans cette partie de l’Aude, contrairement à la précédente portion parcourue (voir l’étape précédente de Flânerie en Occitanie), une sensation de quelque chose de sauvage. La végétation est dense, canards, hérons et autres oiseaux sont particulièrement présents. Les berges, peu aménagées, sont plantées de grands arbres élancés dont les branches se rejoignent pour former un tunnel régulier, comme s'il fallait soustraire les eaux lisses du canal à la vue de quelqu’un qui regarderais de là-haut.